La « zoomusicologie » 

On aurait aimé laisser à un Erik Satie la paternité de la « zoomusicologie », là où il n’y a qu’une très ancienne pratique musicale, qu’on discuta beaucoup au XVIIIe siècle : l’imitation et ses limites.

De nombreux compositeurs du Siècle des Lumières ont ainsi introduit les chants d’oiseaux dans leurs œuvres : L’hirondelle (Antoine Dornel, Louis-Claude Daquin), Le coucou (Giuseppe Giamberti, Daquin…), Les fauvettes (François Couperin), Les tourterelles (Hotterre), Le rossignol (Biber), la Sonata all'imitatione del rossignolo e del cucco (Theodor Schwarzkopff), etc. 

Lire l'introduction à la zoomusicologie (PDF)

Notre étude entière mène à la conclusion que les chants d’oiseaux sont de la vraie musique, ils sont de l’art esthétique et nous croyons que c’est l’essence même du concept, parce que c’est la caractéristique qui se retrouve dans tous les chants d’oiseaux et ne se trouve pas dans les autres cris de l’oiseau; aussi, c’est la caractéristique qui se trouve au plus haut degré parmi les meilleurs chanteurs et dans ces chansons qui sont le plus nettement des chansons et pas seulement des appels.

Retrouvons en podcast notre merle contemporain qui ne manquera pas de nous réveiller doucement au cours des matins du printemps.

 

 

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